politiques temporelles

Une tribune européenne pour un droit au temps !

Un Memorandum européen en 5 langues réclame un droit au temps pour les citoyens européens, paru dans Zeitpolitik .
Partout en Europe, les citoyens ont le sentiment d’une accélération de la vie quotidienne et ressentent des contraintes de temps, des incompatibilités temporelles, des inégalités de traitement et des injustices liées au temps.
Dans ce « mémorandum », les signataires appellent les autorités européennes à adopter une politique du temps explicite qui contribue à une meilleure qualité de vie, à une relation plus juste entre les sexes et les générations et au développement durable. Ils prônent un “droit au temps » et la création d’une Académie Européenne du Temps qui rassemble les connaissances et l’expérience des politiques temporelles menées dans différents pays européens et contribue à leur diffusion au sein de l’UE.
Cette tribune résulte d’une initiative conjointe de la Société Allemande pour une Politique du Temps (Deutsche Gesellschaft fürZeilt Politik qui regroupe des académiques de différentes disciplines mais aussi des syndicalistes et employeurs ainsi que d’autres représentants de la société civile  et de Tempo Territorial qui regroupe une douzaine de collectivités locales françaises qui mènent des politiques temporelles, ainsi que des chercheurs.

Ce texte a été élaboré avec le soutien de Barcelona Time Use Initiative , programme de politique du temps mené conjointement par la municipalité de Barcelone, la région catalogne (Generalitat) et la communauté de communes de Barcelone (Diputacio) mais aussi en Italie, avec les Bureaux des temps des villes de Bergame, Bolzano et Milan.

Elle a aussi obtenu le soutien de l’International Association for Time Use Research- IATUR qui regroupe des académiques du monde entier qui travaillent sur les enquêtes emploi du temps afin de décrypter les évolutions relatives aux usages du temps ainsi qu’aux relations que nous entretenons avec le temps.

Pour rappel, en mai 2020,  dans un article paru dans le Monde, 153 signataires français réclamaient eux aussi ce “droit au temps” ; en savoir plus ICI 

MEMORANDUM: DAS RECHT AUF ZEIT GEHÖRT