Vie nocturne
De nombreuses métropoles européennes axent désormais leur développement autour de la promotion d’un tourisme urbain nocturne. Une ville comme Paris montre qu’il reste de nombreux défis à relever tels que l’extension des horaires des transports en commun la nuit ou la diversification de l’offre nocturne (musées, jardins, équipements sportifs, etc.). Il s’agit d’objectifs qui ne recouvrent pas seulement les touristes, mais qui répondent aussi aux attentes des citoyens eux-mêmes, dont les rythmes de vie évoluent. L’objectif est de développer des villes ouvertes à tous, exempte de discrimination. Ainsi, outre l’enjeu de développement économique, le temps de la nuit constitue un enjeu local de politique publique dans le domaine des déplacements, des services aux salariés, de l’aide aux personnes vulnérables et de la conciliation des usages sur l’espace public.
Il est nécessaire de trouver un équilibre entre la vie nocturne et le droit des riverains au sommeil dans les « quartiers dits festifs ». L’important est aussi de réfléchir à la question du travail de nuit qui se pose forcément afin de permettre les activités ; de façon plus générale ceci interroge aussi la ville 24h/24…
L’évolution des rythmes de vie rend nécessaire une approche transversale et équilibrée facilitant l’articulation entre le levier de dynamisme pour les territoires et un vivre ensemble respectueux de tous les usages de la nuit.