Les écoles disposent de nombreux équipements (gymnases, salles de musiques, informatiques) qui pourraient être ouverts à la population à d’autres heures
Le Bureau des temps de Paris a missionné, en 2004, les étudiants de science Po urbanisme, pour réaliser une étude sur “l’optimisation de l’usage des locaux scolaires” dans les quartiers GPRU à Paris et à l’étranger.
La volonté d’optimiser le patrimoine scolaire et, parallèlement, la nécessité de répondre à de nouveaux besoins de la population amènent à réfléchir à l’utilisation des locaux scolaires pour d’autres activités. La relation entre l’institution scolaire et le quartier se diversifie et le rôle de l’école / du collège pourrait aller plus loin que la mission première de la transmission des savoirs scolaires.
A Paris, et plus particulièrement dans les quartiers Politique de la Ville / Grand Projet de Renouvellement Urbain (GPRU), les acteurs scolaires sont devenus des partenaires incontournables dans la réduction des déséquilibres socio-économiques. Cette implication progressive traduit le rôle de plus en plus diversifié que joue l’institution scolaire dans le quartier.
Cet investissement implique une évolution de la structure scolaire dans son positionnement par rapport au quartier (plus d’ouverture, accueil de nouveaux publics…) et dans son organisation fonctionnelle et architecturale (accès facilités, espaces polyvalents).
Ce cahier de recommandations s’adresse aux différents acteurs impliqués dans l’évolution de l’institution scolaire. Il a pour objectifs :
- de poser les questions préalables à l’évolution de l’école et les conditions de son ouverture : pour quelles activités, quels publics, quand, comment, dans quels locaux ;
- de proposer des outils et des solutions tant sur le plan des modes de gestion à mettre en place que des adaptations architecturales que suppose l’ouverture des équipements scolaires à d’autres usages.
Ce cahier méthodologique est aussi intéressant à lire au vue des problématiques soulevées par la réforme des rythmes scolaires du primaire en 2013 et 2014, liées au partage des locaux avec les TAPS.