Mois d’octobre chargé pour le réseau, d’abord avec la très belle journée de prospective des 20 ans de Tempo, mais aussi avec quelques articles parus qui mettent en avant les politiques temporelles et le rôle du réseau.
Les politiques temporelles sont à l’honneur ce mois-ci avec plusieurs articles dans la presse sur le sujet dont celui de Localtis
Dans cet article, Marina Lafay, présidente du Réseau Tempo territorial, et adjointe à la maire de Strasbourg, revient sur le sujet du temps en souhaitant qu’il ne soit pas oublié dans les politiques publiques. Pour elle, la prise en compte du temps, autant que de l’espace, ouvre des perspectives intéressantes pour les collectivités. Ce qui est en jeu, c’est autant l’amélioration de la qualité de vie des habitants, ou des agents des collectivités, que la lutte contre le réchauffement climatique. (…)
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La revue Acteurs Publics donne elle, la parole à Tempo territorial en posant la question de la conciliation équilibrée entre nouveaux services aux habitants ne dégradant pas pour autant le temps des agents du service public ; quels ajustements possibles ? L’article présente de nombreux exemples d’actions temporelles menées par les territoires, où on doit jongler avec de nombreux paradoxes, mais aussi sur la semaine de/en 4 jours, et se conclut sur la nécessité de nouvelles méthodes de management, de process, plus souples, plus agiles, de nouveaux métiers, au sein des collectivités locales afin de trouver un équilibre pertinent entre temps des services et temps des agents.
Autre sujet : la semaine de 4 jours, traité par jean Yves Boulin
Notre collègue sociologue Jean Yves Boulin, était invité le 4 octobre 2024 dans “Le téléphone sonne” de France Inter, sur son sujet de prédilection et d’expertise “la semaine de 4 jours” aux cotés de Benoit Serres, vice-président de l’ANDRH qui abordait le thème du télétravail : en voit-on la fin ? des différences entre l’urbain et le rural , et les générations de travailleurs.
Semaine de quatre jours : une préfiguration de l’avenir du temps de travail ?
Jean-Yves Boulin aborde également le sujet dans la revue Futuribles du mois de juin 2024. Jean-Yves Boulin examine les facteurs qui ont relancé l’intérêt des salariés, des décideurs et des chefs d’entreprise pour la semaine de quatre jours. Il s’appuie sur diverses expérimentations, et montre sous quelle forme celle-ci peut être organisée, ainsi que les avantages et inconvénients qui ressortent des différentes modalités retenues dans ces expérimentations, du point de vue des salariés comme des entreprises.
Il s’interroge aussi sur les perspectives d’une généralisation de la semaine de quatre jours : est-ce souhaité ? Souhaitable ? D’un point de vue individuel comme collectif ? Selon quelles conditions matérielles ? Dans tous les secteurs ? Les enseignements ici présentés constituent une contribution indispensable au débat qui pourrait animer les partenaires sociaux, citoyens et décideurs des pays envisageant le passage aux quatre jours.
