politiques temporelles Services de proximité

Des questions de temps et des services publics

Les apports du réseau Tempo !

Les questions de temps sont partout, tout le temps et sont transversales à tous nos modes de vieS, qu’ils soient personnels, professionnels ou sociaux. Pour le réseau Tempo, cette question est donc fondamentale parce que touchant directement aux questions d’accessibilité des services et d’égalité face aux citoyen.nes. En effet, même s’il y a eu de nombreuses évolutions, les rythmes des services publics sont encore fréquemment inadaptés à la réalité des rythmes de la ville, du travail et des salarié.e.s, de l’emploi et de la société d’aujourd’hui. Des pans entiers de la société se trouvent ainsi exclus des rythmes trop contraints d’ouverture des services publics. En 2004, lors de la création du réseau, l’objectif à atteindre était alors de plus élargir les horaires, selon les semaines, les journées, le week-end ou les saisonnalités. Bien sûr l’arrivée de la e-administration a assoupli la donne, mais en posant de nouvelles questions, en particulier celle de l’accès aux services pour de nombreuses personnes non initiées au numérique. Tenter de résoudre tous ces objectifs a bien entendu un cout financier pour la collectivité. Mais ce qui était vrai au début des années 2000, s’est trouvé revisité et complexifié par les différentes crises (sanitaire puis énergétique) apparues ces dernières années. La crise sanitaire a promu de façon considérable le télétravail, avec deux conséquences pour l’usage des services publics :

  • Sur les horaires/jours : avec une souplesse possible pour les salarié.e.s de combiner travail et démarches administratives sur leur jour de télétravail,
  • Sur les lieux, avec un fait nouveau : les télétravailleurs/euses qui allaient en mairie ou dans des services sur leur lieu de travail se replient sur leurs mairies ou services de résidence.

Actuellement, la crise écologique et énergétique et les réflexions sur la sobriété et l’austérité à mettre en place amène de nouveaux questionnements sur les choix à faire, en complexifiant d’autant pour satisfaire chacun.e, avec le risque de tensions qui apparaissent sur les services à ouvrir ou pas, plus longtemps ou pas, sur quels lieux vs l’efficacité énergétique et conduisant ainsi à la nécessité de réorganiser autrement !

Un fait nouveau doit être rappelé : la question du financement des services ( y compris ceux du privé)  qui dans un contexte de crise reprend de l’ampleur ; avec un corollaire : la question de la mutualisation des services quand on voit par exemple se mettre en place des lieux regroupant La Poste, une  épicerie et d’autres opérateurs privés.

Bref, on le voit, la question est loin d’être simple à traiter et sous-tend encore, de façon différente mais encore existante, celle des inégalités d’accès.

A découvrir ci-dessous, ce que le réseau peut apporter sur ce sujet :  

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